La scène est bien faite sans être extraordinaire. C'est similaire à ce que je dénonce comme dérive à gauche (si tant est qu'une telle chose existe) :
Sous le prétexte de lutter contre les fascistes, les antifas auto-proclamés, harcèlent, menacent, musèlent et agressent leurs opposants politiques, c'est-à-dire ceux qui ne partagent pas leurs idées, à l'instar de ce qu'ont fait tous les fascistes de l'histoire.
C'est tellement plus facile et légitime de commettre des atrocités quand c'est l'autre qu'on accuse d'être le méchant. #ExpérienceDeMilgram
Peu importe nos idées, peu importe notre bord politique, si notre camps empêche nos opposants de s'exprimer librement et de débattre dans la paix, en usant de la violence, alors c'est nous les fascistes.
Il y a des années, juste avant ma fin d'étude, j'étais au NPA et j'avais des amis qui se prétendaient antifascistes. En quelques semaines, ils s'étaient vantés d'avoir tabassé des types de droite en manif. Sur le moment je n'avais pas réagit et j'en avais parlé à ma mère un peu plus tard. Elle m'avait alors demandé ce qu'avaient fait les victimes pour s'être faites agressées et je lui avais répondu que c'était des fachos. #Conditionnement #Pavlov
J'avais vu une déception sur son visage. Elle n'avait rien dit certainement pour ne pas me provoquer, mais elle était horrifiée. J'avais insisté pour savoir ce qui lui arrivait et elle m'avait alors expliqué que peu importe les raisons, celui qui agresse a toujours tord. Je me souviens de cette phrase : je ne sais pas avec qui tu traines ma fille, mais ils me font peur, ne les invite pas à la maison s'il te plaît.
Ça m'avait bouleversé. Normalement ma mère était du genre à aller au contact mais ce jour-là j'avais le sentiment qu'elle m'avait abandonnée alors que son soutient avait toujours été indéfectible.
J'avais pris du recule les mois d'après et arrêté de voir ceux qu'aujourd'hui je sais nommer : des tarés qui s'autoproclamaient antifascistes pour avoir bonne conscience, pour justifier leur soif de violence, mais qui étaient exactement le problème qu'ils prétendaient combattre. Des skin-head d'extrême gauche si vous voulez, mais avec des cheveux et une cagoule.
Rappelons-le, les nazis, selon eux-mêmes, détenaient une morale supérieure, la "bonne" vision de la "bonne" société et cela leur conferaient le droit de tuer leurs opposants. Les bottes brunes détenaient une morale supérieure et leurs opposants devaient être anéantis. Les communistes se défendaient du danger des capitalistes en les parkant dans des goulags. Durant le Maccarthysme, les innocents étaient mis au piloris aussitôt qu'ils étaient accusés d'être communistes...
C'est toujours, TOUJOURS, le camps qui se prétend de la morale qui est le danger car de façon dogmatique pour ne pas dire religieuse, il se permet tout, puisqu'il défend sa "démocratie" et réprimant les idées qu'il n'aime pas...
Un commentaire parle de La Ferme des Animaux de George Orwell où les moutons scandaient "quatre pattes bien, deux pattes pas bien". Nous y sommes.
Je cite le Figaro :
Inquiétées depuis des années, « les 47 églises protestantes chrétiennes évangéliques d’Algérie sont fermées ou sous scellés. Le pasteur Youssef Ourahmane, vice-président de l’Église protestante d’Algérie (EPA), a même été condamné le 2 mai 2024 à un an de prison ferme pour avoir célébré un culte “non autorisé” », expliquait, mardi à Paris, Guillaume Guennec, l’un des responsables de l’association protestante Portes ouvertes, lors de la présentation du dernier « Index mondial de persécution des chrétiens », publié chaque année depuis 1993.
En 2019, le pasteur Ourahmane était venu à Paris pour tirer la sonnette d’alarme. Depuis, les choses ont empiré pour les 60.800 chrétiens évangéliques algériens, sans compter les 42.900 pentecôtistes. En mai dernier, 4 des 47 églises de l’EPA étaient encore ouvertes, aucune n’est accessible à présent selon Portes ouvertes : « C’est la fin d’une exception, commente Guillaume Guennec.
Comme il s'agit du Figaro, je cherche d'autres sources :
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Voici l'indice de persécution des chrétiens dans le monde qui dit que :
EN 2025, PLUS DE 380 MILLIONS DE CHRÉTIENS SONT EXPOSÉS À DES PERSÉCUTIONS ET DES DISCRIMINATIONS FORTES EN RAISON DE LEUR FOI
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L'info relayée par Europe 1
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Cet article sur Les Observateurs.
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L'info relayée par MSN.
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L'info relayée par TSA (média algérien).
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Cet article de Breizh-info.
Remarques
- C'est au sein des pays gouvernés par l'Islam que les chrétiens sont persécutés le plus (et les athées j'imagine aussi).
- L'inverse est faux, dans les pays chrétiens ou de tradition chrétienne comme la France, la persécution est quasiment nulle.
C'est bizarre pourtant car ça contredit le discours médiatique. En effet, les fascistes intolérants sont souvent présentés comme des chrétiens conservateurs (et de droite parce qu'on ne peut pas être fasciste et à gauche, c'est bien connu), alors que les musulmans (souvent présentés comme de gauche) sont décrits comme ouverts, tolérants et opprimés.
Donc soit les chiffres mentent, soit les médias mentent, mais dans tous les cas, au moins l'un des deux se trompe.
Nous pourrions souhaiter que le parti musulman allemand, qui appelle à l'instauration d'un califat chez nos voisins, remporte les élections. Alors nous aurions une expérimentation Européenne de la montée de l'Islam dans un pays dit "riche". Si rien de tragique se passe, alors tant mieux. Et si le pays vire radical religieux comme ce fût le cas :
- En Iran (1979)
- Au Pakistan (décennie 1980)
- En Libye (2011)
- Au Yémen (2011)
- En Syrie (2011)
- Au Mali (2012)
- En Afghanistan (2021)
Alors nous serons bien content d'avoir eu raison de dénoncer ces dernières années, un fascisme islamique grimpant et dont l'escalade aura été protégée par nos lois sur la liberté de culte.
Le fascisme ne s'installe pas parce que des gens mauvais l'y conduisent, mais parce que des gens de bien laissent faire... Faut-il encore accepter le réel face à sa propre idéologie et ça m'aura pris plusieurs années.
En général, les gens qui se revendiquent antifascistes me font un peu peur, tout comme les skin-heads et ceux qui se revendiquent de l'extrême-droite (genre les mecs qui se pensent de la race supérieure et tutti quanti si vous voulez). En y réfléchissant un peu, j'ai réalisé deux choses :
1) Qu'ils m'effrayaient parce que je les assimilais aux Black Blocs.
2) Qu'à chaque fois que le terme était utilisé, c'était souvent pour du reductio ad hitlerium.
Mais peu importe, à force de lire @Neko, je me suis dit que j'allais chercher une vraie définition de ce qu'était l'antifascisme et donc je suis allée sur Wikipédia :
L'antifascisme est l'opposition organisée au fascisme et, plus largement, à l'extrême droite1.
Il prend forme dans les années 1920 et se développe conséquemment à la montée du fascisme en Europe. Il a connu un très fort développement au cours des années 1930, étant à l'origine de la formation des Fronts populaires Ce lien renvoie vers une page d'homonymie, puis pendant la Seconde Guerre mondiale au sein des résistances contre les dictatures fascistes et nazies ainsi que contre les régimes de collaboration.
En dehors de la lutte contre les régimes se réclamant du fascisme proprement dit, l'antifascisme ou le terme d'antifascisme a très tôt été utilisé par des partis communistes pour combattre leurs adversaires politiques, proches ou lointains sur le plan idéologique, voire tout opposant critique. Cette instrumentalisation de la lutte dite « antifasciste » a été analysée et critiquée par de nombreux intellectuels et historiens2.
L'antifascisme peut également désigner dans une acception plus large une idéologie tendant à s'opposer aux mouvements populistes.
Cette définition me semble claire, elle aborde même l'origine du mouvement et je n'ai rien à y redire, je m'en sens carrément proche d'ailleur, sauf peut-être le dernier paragraphe car je ne sais pas ce qu'est "un mouvement populiste". Si cela signifie "mouvement institué par le peuple" alors aucun problème pour moi (rappel : le peuple est ce sur quoi le pouvoir s'exerce). Si cela signifie "mouvement institué en manipulant le peuple", alors oui j'ai un problème avec le populisme.
Et puis il y a ce passage qui traduit également ma perception de l’antifascisme, mais cette fois-ci dans ce que nous constatons au 21-ième siècle (les passages graissés sont de moi) :
Pour Pierre-André Taguieff, l'antifascisme, « pur produit de la propagande soviétique [...] est devenu, à partir des années 50, une machine de guerre idéologique qui a prospéré dans les démocraties occidentales. Il s’est ainsi diffusé, après la Seconde Guerre mondiale, dans les représentations politiques d’une grande partie de la gauche française. » Selon lui, le plus grand « tour de passe-passe » de la gauche, « est d’avoir réussi à faire persister le discours antifasciste dans l’espace public malgré l’absence de fascisme réel. L’antifascisme s’est révélé être un formidable levier d’illégitimation des opinions divergentes. » Selon le politologue, l'antifascisme opère « comme un argument d’autorité suprême qui vise plus à la disqualification qu’à l’établissement d’un débat démocratique. » Son corollaire, le terme fascisme a été ainsi galvaudé, devenant une étiquette pratique afin de discréditer et disqualifier un adversaire.
Comme je ne savais pas qui était Pierre-André Taguieff, je suis partie rechercher sa bio consultable ici en me disant qu'il s'agissait peut-être d'un militant lui-même d'extrême droite... Et apparemment non, tout au contraire même, puisque l'extrême droite lui a décerné son prix parodique dit "Lyssenko", je cite :
« Pour son analyse approfondie du racisme sous toutes ses formes », il reçoit en 2014 le prix Lyssenko, prix parodique décerné chaque année par le Carrefour de l'horloge, association d'extrême droite, « à un auteur ou une personnalité qui, par ses écrits ou par ses actes », a apporté, « une contribution exemplaire à la désinformation en matière scientifique ou historique, avec des méthodes et arguments idéologiques. »
Donc même à gauche, parmi les personnes instruites à la lecture des discours et méthodes politiques, il en existe qui perçoivent "une partie de ceux qui se revendiquent antifascistes" comme des personnes se servant de l'accusation de "fasciste" sans fondement et uniquement pour dévaloriser et décrédibiliser un adversaire sans preuve ni effort.
En ce sens, à quoi peut-il bien servir de se revendiquer antifasciste ou de revendiquer que l'on tient des propos antifasciste ou de s'assimiler à de l'antifasciste ? Je n'ai pas besoin de me sentir être "une meilleure personne" ou d'avoir bonne conscience, et j'ai l'impression qu'accuser de quelqu'un de fasciste fait rayonner l'accusateur non pas parce qu'il devient meilleur mais par contraste en ternissant l'accusé ; et ce genre de méthodes je ne les aime pas trop en fait...
Sauf que...
C'est ce que je fais déjà avec les SJW ! #FacePalm Accuser quelqu'un d'être un SJW ou un Baizuo, cela revient exactement au même !
Du coup, de chaque côté il y a un noyau dur qui s'est concentré ou les appellations fascsistes / fafs et SJW / Baizuo doivent être en partie vraies mais fondamentalement, ce sont deux façons de décrisibiliser le message en attaquant la personne, soit en la diabolisant dans le premier cas, soit en la ridiculisant dans le second.
Enfin une analyse pertinente. Depuis quelques mois, je n'arrête pas de lire des posts de Nekoblog accusant les uns d'êtres fascistes et hurler à la montée au fascisme.
En fait non, il n'y a pas des vilains vraiment méchant d'un côté et les gentils, les antifas, de l'autre. En réalité il y a des humains qui souffrent des deux côtés et qui tentent de trouver une réponse auprès de ceux qui viennent leur parler.
Les antifas agressent les fascistes, les accusent, les blessent alors que la meilleure façon de se débarrasser d'un ennemi c'est d'en faire un ami.
C'est "fascistes" ont subit un propagande de masse, financée par des intérêts supérieurs, en général transnationaux. Qui sont ces "investisseurs" de ces politiques ? Quels sont leurs intérêts ? Le font-ils par idéal ou par calcul avide et cupide ?
Ces mêmes personnes qui maintiennent le cap d'une politique de droite dure, qui parlent de Démocratie alors que le système en place est une ploutocratie fait de népotisme crasse, qui divisent la nation via un clivage gauche / droite virtuel supprimant du regard des fas et des antifas leurs intérêts de classe qu'ils partagent, ceux-là sont les vrais fascistes. Les autres ne sont que des gens avec qui il faut aller se réconcilier car seul le pouvoir du nombre peut vaincre le pouvoir des marchés.