@Dukeart en te lisant ainsi qu'en lisant le post sur Octodon de Matiu_Bidul j'ai réalisé que ce que tu entendais par "dialogue avec l'extrême droite" et ce que Matiu_Bidul entendait par "dialogue avec l'extrême droite" n'étaient pas du tout les mêmes choses.
Je m'explique, Ron Stallworth est un policier noir américain tellement incroyable que le film BlacKkKlansman a été réalisé sur sa vie.
Mais qu'a-t-il fait de si extraordinaire ?
C'était simplement un policier noir, dans les USA des années 70-80 qui a infiltré le Klu Klux Klan et qui a accompli le tour de force de convaincre des membres du KKK de leur erreur et de les en faire sortir.
Mais comment ?
En dialoguant avec eux... Mais qu'appelle-t-on dialogue ici puisque selon ton interlocuteur ça n'est pas possible et ça ne sert à rien ? Raisonnement que cet exemple contredit et donc invalide.
Quand Matiu_Bidul parle de dialogue, il fait référence à une idée tout à fait saugrenue à ses yeux : celle d'avoir des discussions politiques tous les jours et ainsi négocier avec l'extrême droite. De surcroît, il me donne l'impression de penser qu'il n'existe pas de gradation à l'extrême droite, typiquement soutenir le FN et soutenir le parti Nazi semble deux choses identiques à ses yeux.
@Dukeart, tu as beau penser qu'il y a une marge entre vouloir l’éradication d'un peuple et vouloir le contrôle total de son immigration, vraisemblablement pas lui, mais ça n'est pas important pour mon propos.
Ce qui est important, et si je t'ai bien compris, c'est que pour toi, "dialoguer avec l'extrême droite", ce n'est pas négocier sur le devant de la scène politique, c'est au contraire demander à l'autre ce qu'il pense et point par point identifier avec lui les défaillances dans ses propos (ou en tout cas les éléments irrationnels). Le but n'est pas de négocier mais de le faire sortir, dit autrement : le désextrémiser.
Un même mot, deux sens différents.
Au regard de cette nouvelle définition et au regard de ce qui a été accompli par Ron Stallworth, ceux qui pensent qu'on ne peut dialoguer avec l'extrême droite le pensent-ils toujours ?
Je préfère le rappeler mais les extrémistes ont été des enfants comme vous et moi durant un temps, ce qu'ils pensent aujourd'hui n'est pas un inné mais un acquis, chose qui peut donc se déconstruire... Seulement si on le souhaite... Après oui, une guerre civile ouverte et leur mise à mort systématique est bien plus rapide, mais est-ce mieux ? Je ne pense pas.
Je reprends la phrase de Claude Allègre :
Est une science tout domaine qui se démontre par l'expérience.
En ce sens les Mathématiques ne se démontrant pas par expérience mais par raisonnement elles ne font pas partie des sciences.
Mais qu'en est-il des "sciences sociales" ?
Depuis quelques temps je m'interroge sur le fait que le domaine appelé "sciences sociales" ne soit pas une science tout comme le domaine des "sciences économiques" qui n'en sont pas une non plus.
Pourquoi ?
Car une expérience c'est le fait de pouvoir reproduire un phénomène à petite échelle, dans un espace maîtrisé, en faisant varier un seul paramètre à la fois pour en observer les effets. Or comment reproduire les effets à petite échelle de la macro-économie ? Comment reproduire à petite échelle les comportements sociaux d'un peuple ? Comment ne faire varier qu'un seul paramètre à la fois ? Et comment en mesurer les effets et s'assurer qu'ils soient bien dus à ce changement seul et non à autre chose ?
Bref, l'article l'explique assez bien :
Les constructions des sciences de l’homme se rapportent à des situations individuelles ; elles sont empathiques car celui qui connaît s’identifie à ce qu’il connaît. Ces sciences produisent des connaissances authentiques, mais pas des connaissances vraies puisque leurs démonstrations ne possèdent pas les propriétés des énoncés scientifiques.
En conséquence, mieux vaut ne pas ériger les énoncés des "sciences sociales" comme des vérités mais comme ce qu'elles sont : des théories servant de prisme à l'interprétation du monde.
Pensez-y la prochaine fois que quelqu'un évoquera devant vous la sociologie comme preuve et surtout comme une science.
Deuxièmement, la description du racisme systémique s'appuie sur une analyse économique du racisme. C'est sa grosse différence d'avoir l'antiracisme fainéant qui pense que le racisme se limite à des problèmes de gentillesse. [...] L'antiracisme sérieux a d'ailleurs eu de longue date des dialogues avec le marxisme et s'est complètement emparé de cette école de pensée.
Au contraire, plus je discute avec des partisans de la théorie du racisme systémique et plus je m'aperçois que la notion de classe sociale est complètement évincée au profit de quelque chose que je ne sais pas vraiment nommer mais dont la définition est l'intersection des points suivants :
- Personnes d'une même couleur (ou variation de couleur).
- Personnes issues d'une même origine ethnique ou nationale.
- Personnes partageant une même religion.
Donc je ne vois pas en quoi "l'antiracisme sérieux (sic) a d'ailleurs eu de longue date des dialogues avec le marxisme" puisqu'il en évince totalement la base, à savoir les notions de classes et de lutte des classes.
Bref, le mot fourre-tout que ces personnes emploient pour éviter le mot "race" c'est "culture" et de facto ce rassemblement uniquement entre "semblables" en excluant d'office tout ceux qui sont "dissemblables" (physiquement hein, parce que le milieu social ne compte pas), bah désolé mais je trouve cela raciste. Alors on parlera de "communautarisme" pour avoir bonne conscience ou encore "d'entre-soi" à l'image de ce que font les bourgeois mais sans se rendre compte du paradoxe d'abandonner le vivre-ensemble et intrinsèquement le "lutter ensemble" pour le "on se débrouille très bien entre-nous, entre racisés et sans vous les non-racisés".
N.B : je réponds ici uniquement au commentaire de Riff, je n'ai pas encore lu le thread Twitter qu'il propose.
Voici un exemple de biais cognitif ou d'erreur de raisonnement, ou peut-être de manque de compréhension du concept de liberté d'expression.
La liberté d'expression ne signifie pas dire "l'absence de prise de responsabilité sur ce que l'on dit !"
Je m'explique, nous sommes libres de dire ce que nous souhaitons mais en cas d'insulte, d'injure, de diffamation ou encore d'incitation à la haine, bref toutes ces choses qui peuvent blesser autrui, et bien nous devons répondre de ce que nous avons dit.
Aussi la bonne question est : quel est le motif de l'action en justice de ces suprémacistes blancs ?
Je ne cautionne aucunement les thèses de ces personnes (qui pour moi ont de gros problèmes), mais nous nous devons d'être vertueux de notre côté et ne pas sombrer dans l'injure ou l'agression.
Via Neko
Une introduction à la terminologie bullshit dans l'IT. Je reviendrai plus tard sur cet article afin d'expliquer en quoi dès que vous ne codez plus, vous êtes immédiatement obsolète.
Pour @Chlouchloutte.
Je cite la définition du capitalisme en cinq mots :
Capitalisme :
Le droit d'accumulation illimité.
Voilà
Très bon article expliquant :
- La différence entre un type et une classe.
- La variance et la covariance.
- L'invariance et la contravariance.
Ce qui permet de comprendre le fonctionnement complet des génériques en Java et Kotlin, ainsi que les mots clefs in et out de Kotlin.
Une petite introduction sympa autour de ce gestionnaire de conteneurs.
Un bien belle citation d'un PDG milliardaire sur ce qu'est, pour lui entendons-nous, la mondialisation :
Je définirais la mondialisation comme la liberté pour mon groupe d’investir où il veut, le temps qu’il veut, pour produire ce qu’il veut, en s’approvisionnant et en vendant où il veut, et en ayant à supporter le moins de contraintes possibles en matière de droit du travail et de conventions sociales.
Percy Barnevick ancien P-DG de ABB
Un site de tuto pour le chiffrement. En première page, la différence entre Chiffrer et Crypter parce que les mots sont important
La définition que donne Franck Lepage de la démocratie dans l'une des ses conférence gesticulée :
Est démocratique, une société qui se reconnaît divisée, c’est-à-dire traversée par des contradictions d’intérêts et qui se fixe comme modalité, d’associer à parts égales, chaque citoyen dans l’expression de ces contradictions, l’analyse de ces contradictions et la mise en délibération de ces contradictions, en vu d’arriver à un arbitrage.
Franck Lepage
Une brève description tirée de la Wikipédia expliquant à quoi servent chacun des modules d'Hibernate et par extension quand les utiliser dans un projet.
Hibernate se compose de plusieurs modules développés par des équipes différentes.
Core
Le module principal d'Hibernate contient les fonctionnalités clefs (principalement connues depuis la version 2 de la bibliothèque) telles que les sessions, les transactions, le cache d'objet ou le langage SQL.
Annotations
Apporte le support des Annotations tel que décrit dans JSR 175. Cette approche permet d'éviter la description de la correspondance entre les champs d'une table et les champs du POJO en XML.
Entity managerModifier
Permet le support de JSR 220 JPA par le module Core.
Shards
Ce module permet la partition horizontale du Core Hibernate.
Validator
Module de validation des contraintes d'entité de la base de données, implanté sous forme d'annotations telles que les plages de valeurs autorisées, les formats de chaine de caractères, la détection des valeurs nulles, etc.
Search
Le dernier module apporte une couche d'abstraction pour la recherche de Lucene appliquée sur les entités persistantes maintenues par Hibernate.
Tools
Ensemble d'outils pour Ant ou Eclipse facilitant le développement avec Hibernate."
Toujours sur les tutos en Java 8 je vais essayer de vous expliquer les mapper et la méthode .map de l'API Stream.
Définition 'Mapper' :
Objet ou fonction permettant de convertir un élément en un autre élément.
Exemple :
J'ai une liste de String :
List<String> list = ...;
Que je souhaite convertir en ceci :
List<Integer> sizes; // qui contient la taille de chacune des String de la liste précédente.
En vieux Java j'écrirais :
private List<Integer> convert(List<String> strList) {
List<Integer> result = new ArrayList<>(list.size());
for (String str : strList) {
result.add(str.size());
}
return result;
}
En lambda j'écrirai :
private List<Integer> convert(List<String> strList) {
return strList.stream().map(str -> str.size()).toList();
}
Et votre mapper c'est cette petite lamdba 'str -> str.size()' qui sera appliquée à chaque élément de la liste un par un.
Je continue ma série de tutos sur les technos manquées en Java 7 et 8. Ici les Callable.
Ce sont des Runnable mais qui peuvent retourner un objet (je vous renvoie aux principes de la programmation asynchrone en JavaScript).
Comme pour certains termes financiers, je posterai quelques définitions sur les lambdas.
Prédicat :
=> Fonction qui retourne un booléen.
Les prédicats sont très utilisés dans les filtres, par exemple vous souhaitez parcourir une collection et ne retourner dans une liste que les personnes étant majeures, alors vous créerez une lambda prenant en paramètre une personne et qui retournera true si celle-ci est majeure ou false sinon.
Exemple :
-
Prédicat sans paramètres :
( ) -> true
-
Prédicat sans paramètres mais où l'on spécifie explicitement le return (qui est facultatif en PF) :
( ) -> { return true; }
-
Prédicat avec un paramètre et le return :
(person) -> { return person.isMale(); }
-
Prédicat avec deux paramètres :
(persA, persB) -> { Object.equals(persA, persB); }
-
Prédicat avec deux paramètres, le return et dont on spécifie le type des paramètres :
(Person persA, Person persB) -> { return Object.equals(persA, persB); }
Définition :
Sur le marché du change, les monnaies s'échangent via des animateurs de marché (appelés market makers) qui correspondent pour nous à des bureaux de change (oui comme quand vous allez à l'étranger pour demander des dollars contre des euros). Pour ces animateurs, il existe deux prix : celui auquel il sont prêt à acheter votre devise étrangère (c'est le Bid) et celui auquel ils sont prêt à vous vendre la devise de leur pays (c'est l'Ask) ; leur but étant pour eux de récupérer la différence.
Exemple :
Vous aller en Russie dans un bureau de change. Vous souhaiter convertir vos euros contre des roubles. Le Bid c'est le prix en roubles auquel le bureau accepte d'acheter vos euros. L'Ask c'est le prix en euros auquel le bureau accepte de vous reprendre vos roubles.
Définition :
Un CDS ou Credit Default Swap est un contrat permettant à un créancier d'échanger un risque de défaillance lors du remboursement d'un crédit contre une prime. Autrement-dit, un CDS est ni plus ni moins qu'une assurance qui se déclenche en cas d'impayer pour un organisme prêtant de l'argent à un tiers.
Exemple :
Je suis une banque, j'ai octroyé un crédit à un particulier : M. Jean Much-Muche. Mais j'ai grave la trouille que Jean Muche-Muche il ne me paie pas, aussi je vais voir un assureur et je contracte avec lui un CDS dans lequel j'accepte de filer une partie de mes remboursements pour couvrir le risque de défaut de paiement de Jean Muche-Muche. Ce CDS est est mon assurance.
Et dans la vraie vie ?
Il y a deux points d'attention avec les CDS :
- l'assurance n'a pas l'obligation de mettre de l'argent de côté pour être sûr de pouvoir rembourser son assuré ;
- je peux prendre le même CDS que ma banque sur la transaction entre elle et Jean Muche-Muche même si je n'ai rien à voir dans leurs affaires. Je parie juste que Jean Muche-Muche va se foirer et je tente ma chance pour gagner un beau pactole. #CoucouLaGrèce #CoucouLaCrisesDesSubprimes
Définition :
Un swap de taux ou swap de taux d'intérêt est un accord entre deux parties stipulant que l'une de ces deux parties va prêter une certaine somme, à taux fixe, à la seconde partie ; tandis que cette seconde partie va prêter cette même somme à la première mais cette fois-ci à taux variable. Ce taux variable étant indexé sur quelque chose (indice, sous-jacent, etc).
Exemple :
Je pense que le cours de l'or va grimper, tandis que ma banque pense que le cours de l'or va chuter. Je me mets d'accord avec ma banque pour que nous nous prêtions mutuellement 1 000 000 €. Moi, je vais rembourser ma banque à taux fixe, par exemple 4% chaque année mais ma banque, elle, va me rembourser à taux variable par exemple à 3 % par année. Au début je vais perdre de l'argent mais... Si comme je l'ai prévu le cours de l'or s'envole... Alors ma banque va me rembourser à 6%, voire 8%, voire peut-être même 16% !! Et à cet instant j'empocherai la différence (qui constitue un énorme paquet de fric).
N.B : il s'agit clairement ici d'un produit de casino (i.e qui sert juste à parier de la thune) ou tout du moins un produit pour lequel je ne trouve pas d'exemple d'usage utile dans "la vraie vie".
Définition :
Un mirror product (ou produit miroir) est le produit dérivé que revend une société en optant le point de vue opposé à celui qu'elle avait en achetant le produit qu'elle revend.
Exemple :
Une holding (i.e la maison-mère d'une société) a des filiales qui ont toutes le même besoin : elles veulent acheter une option à l'achat sur de l'or. Pour minimiser le nombre de transactions, c'est la maison-mère qui va acheter l'ensemble ces options à l'achat à une banque et à la place de ces filiales. Afin de préserver un bilan neutre, la holding va revendre ces options à ses filiales. Elle adopte à ce moment précis le point de vue d'une banque.
Le fait de revendre un produit que l'on vient d'acheter, c'est le mirror product.
Définition :
Le strike est le prix auquel le sous-jacent d'une option s'échangera via cette option. N.B : un sous-jacent est un produit financier de base comme une action, de l'or, des patates, etc.
Exemple :
Vous prenez une option à l'achat sur de l'or. Votre option vous permet par exemple d'acheter le lingot d'or à 60 000 € pendant 6 mois et quelque soit le cours de l'or. Admettons que le prix de l'or grimpe à 70 000 € le lingot, cependant votre prix à vous reste 60 000 € le lingot grâce à votre option.
Ce prix qui reste à 60 000 € sans bouger, c'est votre strike. (Et le sous-jacent de cette option, c'est l'or)