Le texte est incroyable ! L'effort fait pour exprimer tous les points de désaccord sans juger ni maudire est splendide ; mise à part peut-être les 5 lignes du tout début qui sont assez péremptoires mais c'est tout !
Dans l'absolu j'y ai découvert plein de trucs que pour la plupart j'approuve. Il y a forcément des délicatesses où j'argumenterais différemment et je vais d'en parler ici.
1) Le problème de l'accès aux toilettes de M. Jones qui est une "femme biologique" ou Mme Jone qui est un "homme biologique" (les guillements sont importants, j'en parlerai ensuite).
Il y a un élément à prendre en considération, les remarques que M. ou Mme Jones peuvent entendre en fonction du toilette dans lequel il/elle se rend n'est pas forcément contre lui/elle mais pour les autres. Alors évidemment, si j'étais trans (ou dans le même cas qu'Eloise) bien sûr que je le prendrai mal, mais c'est très difficile de savoir si les cissexuels de l'exemple auraient interrompu l'entrée de la personne trans pour la rejeter ou pour se protéger. Dans la pratique l'interaction est la même accordons-nous, mais philosophiquement dans un cas il y a l'intention manifeste de nuire alors que dans l'autre cas non.
2) L'analogie du genre attribué à la naissance avec le système de caste.
Dans la section "LE MYTHE DU PRIVILÈGE CISSEXUEL DE NAISSANCE", l'analogie entre sexe attribué à la naissance et caste attribuée à la naissance au moyen du système de caste me semble incorrecte car une personne qui change de caste reste cette même personne, attribution de naissance ou pas.
Par contre mon ADN est littéralement une identité (et pas que de genre), en changer fait de moi une autre personne, là où un changement de caste n'implique qu'un changement d'état dans la société. En ce sens, c'est difficile de parler d'hypocrisie mais si je comprends le point de vue (je sais qu'ici je fais référence exclusivement au sexe biologique mais encore une fois je vais y revenir).
3) La légitimité à se sentir femme
[...] La vérité est que les femmes cissexuelles se sentent légitimes de se nommer femmes parce que 1/ elles s’identifient ainsi, 2/ elles vivent leur vie en tant que femme, et 3/ les autres personnes les voient comme des femmes [...]
Il manque peut-être un (4) : nous nous sentons légitimes de nous nommer femmes parce que nous savons que même si les gens ne nous voyait pas comme telles, ces personnes ne pourraient jamais invalider pour une raison ou une autre que nous soyons effectivement des femmes. Le fait de se savoir inattaquable renforce le sentiment de légitimité.
4) L'authenticité du genre par le sexe de naissance
Une légitimité que se donnent les femmes cissexuelles à se penser en femme et à dégenrer les trans c'est leur capacité à donner la vie. Et c'est de cette capacité que découle l'idée que le sexe féminin "authentique" soit bel et bien authentique, ou comme le dit l'article soit la "version premières" ou "vraie".
C'est ici l'un des seuls points désaccord que j'ai avec le livre, même s'il rapporte l'exemple de personne ayant eu un accident pour se dédouaner. Une de mes tantes a malheureusement eu un cancer à deux reprise, la première conséquence est qu'elle a subit une mastectomie radicale, perdant ses seins qui ont été reconstruits via des prothèses et donc sa capacité à allaiter. La seconde fois elle a perdu la capacité d'avoir un enfant et je me souviendrai toujours de ses paroles qu'elle a tenu à ma mère alors que je n'étais même pas une ado : "Tu te rends compte, je ne suis même plus une femme"...
Seule une femme peut comprendre à quel point ces deux capacités sont importantes.
5) L'exemple du livre de Pat Califia, Le Mouvement Transgenre
L'exemple est intéressant mais je ne suis pas sûr qu'on puisse dire qu'il matérialise une différence de traitement. Je m'explique, quelque part et tant qu'on ne remarque pas quelque chose, on continue de faire sans... Mais dès l'instant où l'on remarque quelque chose, alors on ne peut plus s'empêcher de la remarquer. C'est un peu comme la pub à la télé, une fois qu'on a appris à se passer de la télé, on se rend compte à quel point la pub y est omniprésente. Je trouve que ça réduit l'envergure de l'idée portée par Pat Califia.
6) Le sexe non-biologique et donc non-organique
La notion du sexe biologique, comme dans l'appellation "femme biologique" qui implique la notion de "femme non-biologique" est intéressante mais l'argument omet le troisième sens du mot biologique à savoir : "Qui est fondé sur les fonctions biologiques".
Aussi, une "femme biologique" n'est donc pas une femme organique (sens premier) mais une femme qui détient les fonctions biologiques inhérentes aux femelles, à savoir la grossesse, l'allaitement, les règles, etc.
C'est un peu l'argument de @Chlouchloutte, être une femme ce n'est pas seulement se vêtir d'une certaine manière, avoir une attitude ou une certaine morphologie, c'est soit plus soit autre chose et cela peut aussi comprendre un ensemble de capacités physiologiques reconnues et valorisées pas par la société mais par l'espèce elle-même pour sa survie.
7) LA MYSTIFICATION DES PERSONNES TRANS
Je ne pense pas que le mysticisme face à une personne transsexuelle soit dû à de la fascination mais au fait que le choix de transiter (transitionner ?) doit sûrement être l'une des choses avec le plus de conséquences qu'un humain puisse vivre, peut-être même au-delà d'avoir un enfant !
Cela ne va pas seulement vous toucher vous en profondeur mais impactera votre rapport aux autres, à votre famille, à votre travail, bref à l'ensemble des interactions que vous aurez.
C'est la réalisation de l'étendue de ces conséquences et du fait que malgré elles, le choix fût fait et le cap maintenu qui fait dire aux gens : "[...] combien il leur est incroyable que j’aie autrefois vécu en tant que garçon, comme si je les avais blufféEs en usant d’un tour de passe-passe".
C'est quelque part autant une reconnaissance de la force de caractère des transsexuels qu'une forme respectueuse d'admiration mais je ne pencherai pas vers le côté mysticisme comme décrit dans le récit (même si j'en comprends les raisons).
En conclusion
Un texte à lire absolument, ne serait-ce que pour matérialiser le processus inconscient de genrement que nous employons en tant que cissexuels, c'est une remise en question de ses propres perceptions et c'est très bien expliqué !
Est-ce qu'une personne anciennement homme biologique, aujourd'hui transsexuelle devenue femme est bien une femme ? Je ne sais pas. Le texte est un game-changer et il faut que j'y réfléchisse.
En vrac et dans mes remarques / questions il y a :
-
Le fait que le processus de genrement soit purement spéculatif. Je dirais plutôt que c'est un processus basé sur des observations et qui reposent sur des conjectures acquises dans le passé. Observer un transsexuel pour la première fois revient à observer un cygne noir pour la première fois (cf. l'exemple classique en économie) et donc remet en question la conjecture sur laquelle nous nous appuyons. Mais même s'il y a une probabilité, ce phénomène n'est à mon sens pas purement spéculatif comme l'exprime le texte. D'ailleurs le livre explique bien que dans les grandes villes, la personne transsexuelle était reconnue comme telle alors que ça n'était pas le cas en campagne, simplement parce que la conjecture ne pouvait pas être raffinée jusqu'à ce point.
-
Ce texte est à destination des trans mais il serait judicieux de le transformer pour le rendre abordable aux gens pas formés à l'écriture inclusive : le fond doit primer sur la forme. Dans les exemples qui m'ont fait taper un "WTF?" (ne pas se moquer) :
- des observateurices passiFves
- vous déterminez le genre des genTEs
- dont les producteurICEs médiatiques
- La plupart des cissexuelLEs
- d’être attentiFVEs
- pour nous d’être francHEs
- la plupart des cissexuelLEs occidentaUXLES
Je n'ai aucune idée du sens exact du dernier !! Je l'ai interprété comme "occidentaux" tout court en passant sûrement à côté de quelque chose.
-
Question : la transphobie c'est le fait de vouloir se débarrasser des trans ou c'est simplement de malgenrer quelqu'un ?
-
Pour conclure sur un troll (parce que c'est important) : Pourquoi l'écriture inclusive encourage des emplacements dédiés pour les non-binaires avec des mots comme "iels" mais que ces mêmes emplacements pour non-binaires seraient à la limite du nazisme dans des toilettes ?
@Lou ok mon troll est une taquinerie mais je la trouve drôle ne m'en tiens pas rigueur. Du reste merci pour ton post, vraiment. Laisse-moi quelques jours et nous pourrons en reparler, là j'ai trop d'informations à digérer. <3
Note pour plus tard. Pour passer de JUnit 4 à JUnit 5 (Jupiter) il faut remplacer l'annotation @RunWith()
par ExtendWith()
.
Évidemment, la classe MockitoJUnitRunner.class
ne pourra pas être passée à ExtendWith()
et il faudra la remplacer par MockitoExtension.class
.
Ton amie est impressionnante mais son existence est un cas particulier qui n'invalide pas vraiment mon propos, c'est-à-dire qu'en moyenne une femme aura plus souvent tendance à perdre dans un affrontement contre un homme ne serait-ce qu'à cause de l'écart de poids. Toutefois son cas exceptionnel peut servir d'exemple émancipateur mais il ne peut servir de règle générale et c'est la raison pour laquelle toutes les compétitions sportives distingues les combattants en fonction de leur poids : les plumes, les lourds, les hyper-lourd ? En vrai je ne connais pas les catégories de poids, je ne m'intéresse pas vraiment à la boxe ou aux sports de combat... Voilà désolée (> <)
Alors je comprends et j'apprécie la tendance au girl power et au women empowerment, mais je ne me vois pas dire à ma fille qu'elle a ses toutes chances face à un mec qui pèsera deux fois son poids quand elle aura l'âge de sortir, ce serait lui donner un bien mauvais conseil.
Savoir se défendre c'est bien, se sentir forte c'est nécessaire mais cela ne signifie pas être invulnérable et comprendre dans quelle moyenne (ou catégorie) on se trouve, l'accepter et agir en fonction, c'est être responsable.
Pour tout le reste de ton post, je suis d'accord même si je me dis que cette division des codes qui a accentué les genres actuels fait partie du jeu de la séduction et de la rivalité/dualité homme-femme quelque part ; mais je ne crois pas au complot du grand patriarcat où des bonhommes se seraient réunis pour se dire (prendre la voix de Blanche Gardin) "Hé les gars ! On va leur coller des talons aiguilles et des mini-jupes comme ça on pourra bien les soumettre ces gonzesses"... D'autant que les principaux créateurs de mode sont homosexuels, donc j'aurai du mal à voir où ils y trouveraient leur intérêt mais bon...
Après, saurions-nous apprécier un monde où hommes et femmes seraient indissemblables ? Chacun a sa réponse. En tout cas je sais que ça peut-être difficile à comprendre pour des hommes mais arriver à porter vos premiers talons hauts ça demande des efforts et arriver à marcher avec vous rend fière. J'imagine que c'est comme un haltérophile qui s’entraîne des mois et qui arrivent enfin à soulever un truc lourd ? Il y a une forme d'accomplissement, des petits moment où on se sent devenir femme.
D'ailleurs j'en parlais avec @Chlouchloutte qui me répète toujours "mais qu'est-ce que ça veut dire 'se sentir femme' ou 'être une femme' ? C'est porter une jupe ou des chaussures ?" (Promis Je ferai un post à ce sujet car c'est très pertinent sa réflexion)
En résumé, on se veut tous du bien, on espère tous être sympa avec les autres mais personne n'a de solution parfaite pour des gens comme Eloise. Du coup j'insiste un peu mais toilettes triples, qui dit mieux ?
Quand on pèse entre 30 Kg et 40 Kg de moins qu'un homme il existe quelque chose qui vous traverse l'esprit : le fait que vous ne pourrez pas vous défendre en cas de problème. Ajoutez des talons et une jupe serrée et impossible alors de s'enfuir, alors oui quand je rentre dans des toilettes publics, je regarde les gens qui s'y trouvent par précaution, ceci incluant leur apparence ; d'où mon "je me serai faite avoir" au sens, je l'aurai prise moi aussi pour un homme et donc que j'aurai penser me trouver dans une situation potentiellement dangereuse pour moi. @Lou je ne sais pas si tu connais ce sentiment mais il sait être pétrifiant quand il veut !
Après cela n'implique pas que j'aurai empêcher Eloise d'utiliser les toilettes puisque je serai sûrement sortie immédiatement (ça m'est déjà arrivé), ce n'aurait pas été contre elle mais pour me protéger moi (bienvenue dans les bars/boites de Paris avec des mecs bourrés qui ne vous laissent pas le temps de réagir).
Maintenant il y a un vrai problème : on ne peut pas créer une safe-space mondiale. Chacun à sa vision des choses et chacune de nos actions est une "micro-agression" potentielle pour quelqu'un d'autre (ce qui fait que ce concept s'invalide par lui-même d'ailleurs).
Prenons quelques exemples :
- Me voir manger du porc ou boire de l'alcool est une agression pour certains musulmans.
- Me parler ou voir mes cheveux est une agression pour certains mormons.
- Me voir manger de la viande est une agression pour certains végans.
- La surprise des autres de voir Eloise utiliser les toilettes des filles est une agression pour Eloise.
- Autoriser des hommes biologiques, qui sont à présent des femmes, à concourir dans des compétitions sportives dédiées aux femmes est une agression pour certaines sportives qui se sont entraîner toute leur vie (en rapport à l'actualité récente et au post d'@Animal).
C'est fun la magie de la contradiction d'intérêts et des cultures n'est-ce pas ?
Et ce ne sont là que quelques exemples... Nous ne pourrons pas passer le Rubicon ! Donc aménager nos infrastructures pour rendre l'impact de ces "micro-agressions" moins fort et éduquer les populations sont deux premiers pas mais ça ne résoudra jamais le problème totalement, ja-mais.
Alors oui, il y a majoritairement des hommes et des femmes qui se pensent hommes ou femmes et qui sont hétéros dans nos sociétés et c'est ni bien ni mal, c'est juste une conséquence heureuse pour notre espèce. Et oui cela créé une norme et oui ne pas coller à la norme pose problème pour ceux qui ne collent pas à cette norme, mais encore une fois quelle légitimité a le petit nombre à faire changer le plus grand nombre ? En contre-partie, le plus grand nombre se doit de faire de son mieux pour aider ceux qui ne rentrent pas dans les clous mais c'est intrinsèquement le problème d'être hors-norme, les infrastructures normalisées ne pourront jamais convenir totalement ; et c'est un non-sens que de vouloir normalisé les radicaux libres (je ne savais pas comment qualifier la chose, c'est le seul terme qui me soit venu #BienVeillance).
Mais tout ce que je viens d'écrire ici et a fortiori nos deux derniers échanges ne servent à rien en réalité car il y a une chose que seul toi @Lou tu peux faire, ici et maintenant :
- J'accepte de dire que j'ai écrit de la merde.
- J'admets et je comprendre que je me suis trompée.
- J'entends volontiers renier sur mon droit à me sentir en sécurité car le droit à une vie décente des autres est plus important.
=> Donc s'il te plaît, toi qui fus si acerbe vis-à-vis de ma proposition, je te le redemande : qu'elle serait la meilleure des solutions selon toi ?
Parce qu'après avoir posté là que ça fait 24 bientôt 25 ans que les mêmes problèmes existent encore et toujours avec les toilettes publics, j'apprécierais un peu plus qu'une simple critique qui a fait de moi une sorte de nazi, hypocrite et transphobe si tu veux, d'autant que j'essayais vraiment de bien faire et pour le coup j'étais totalement d'accord avec toi : ce que vit Eloise n'est pas normal !
Dit autrement, offrir une proposition bien meilleure qui corrigeait les problèmes inhérents à la mienne aurait été bien plus efficace en terme de temps, d'énergie et de ralliement à ta cause que juste me tirer dessus en mode troll qui tape des points Godwin pour le lulz, je t'invite sincèrement à y réfléchir... Et puis pas besoin de t'enrouler dans la couverture pleine du pipi du chat, ça priverait ton chat de sa couverture.
@Lou je comprends que cette cause te touche profondément mais je ne m'attendais pas à une remarque aussi vive.
Je fais partie de celles et ceux qui considèrent que ce n'est pas normal tout ce qu'Eloise endure, et je fais aussi partie de celles et ceux qui pensent qu'il faut aider des personnes comme Eloise à mieux vivre leur quotidien et à mon échelle j'ai imaginé une solution que j'ai volontairement appelée "un petit début" car je sais pertinement qu'elle ne résoudra pas tout.
Il faut aussi comprendre que ton jugement, ta morale et ton sens de la justice sont tout aussi important que ceux des autres. Je vais essayer de te donner un exemple.
@Amina (qui ne post plus depuis 4 ans) est une très bonne amie à moi, mais elle est de confession musulmane et porte le hijab. Dans sa pratique de la religion être seule avec un homme qui n'est pas son mari est impensable et partager un lieu aussi intime que le sont des toilettes avec une femme dont l'apparence est masculine ou un homme dont l'apparence est féminine rentrera en totale confrontation avec sa culture, ses croyances et son mode de vie.
Je l'ai déjà vu retirer son hijab lorsqu'elle était dans les toilettes du bureau pour mieux le remettre, si elle l'a fait c'est parce qu'elle était entourée de femmes et qu'elle se sentait en confiance. Du coup que dit-on aux femmes comme mon amie ? Parce qu'elle ne va pas renoncer à 35 ans de religion pour des inconnus. Ses droits d'exister et de vivre sont tout aussi importants que ceux d'Éloise et il faut concilier les deux.
Quand j'ai proposé de séparer en trois des toilettes qui étaient déjà séparés en deux, c'était parce que je considère qu'il y a au moins trois catérogies, les femmes, les hommes et les mixtes. À aucun moment je n'ai parlé de normalité ou d'anormalité (tu écris carrément "sous-humains", sic), bref c'est toi qui intègre cette description violente et humiliante par accumulation de sophismes :
- L'appel à l'émotion via le point Godwin.
- La pente savoneuse avec le gardien de l'ordre sexué qu'on pourrait ensuite armer.
- L'homme de paille en imaginant des propos tenus par personne en parlant de "sous-humains".
Je ne vois ici que des gens, certains qui ont le besoin de se sentir en sécurité avec ceux d'apparence similaire et de même sexe biologique, d'autres qui n'ont pas ce besoin et d'autres qui n'ont malheureusement pas le choix. Il n'y a pas de solutions miracle. Ceux qui n'ont pas le choix de cette situation pourront toujours choisir les toilettes mixtes ou non-mixtes à leur convenance avec les avantages et les inconvenients des deux cas, mais on ne peut pas imposer un mode de vie à 99,9% des gens pour 0,1% des autres. L'orientation sexuelle de chacun est toute aussi importante que la relgion des autres si tu veux.
Bref, le coup du triple toilettes ne fonctionne pas bien, oui et je veux bien l'admettre mais alors qu'elle serait la meilleure des solutions selon toi ? On zigouille tous les non-trans pour que ces derniers vivent mieux sans leurs oppresseurs ? (Ça c'est un bel homme de paille, juste histoire de te montrer qu'un sophisme n'est pas aggréable dans une discussion et surtout qu'il n'aide en rien à convaincre).
J'avais juste lu le titre de la news et je ne m'y étais pas intéressée, puis je percute, les classes prépas MP (Mathématiques et Physique) deviennent des MP2I (Mathématiques et Physique et Ingénierie Informatique). À ce moment je me dis trop bien en fait ! On manque cruellement de personnes sachant coder et au vu de l'intensité des formations prépas de l'époque (et qui s'est a priori maintenue) j'ai pensé "trop bien", puis je regarde l'emploi du temps :
Et c'est bien réparti, puis je regarde le contenu de la matière informatique tout en me disant "j'espère que c'est abrutis ne vont pas y remettre du OCaml comme à l'époque" et en fait... Si :
Menu des apprentissages : les élèves utilisent deux langages de programmation en parallèle, C et Ocaml.
Déjà l'époque OCaml était l'un des pires choix possible pour les raisons suivantes :
-
C'est un langage franco-français et académique, n'espérez pas faire une carrière à l'international avec.
-
Il existe une pléthore de langages fonctionnels sur le marché (Scala, Kotlin, Rust, Haskell, Elixir, Erlang, Python, Ruby, etc) qui faciliterait d'autant l'embauche en sortant d'école mais non, autant apprendre quelque chose pour avoir le plaisir de l'oublier plus tard et se refaire violence avec un équivalent à apprendre de zéro mais réellement utilisé lui.
-
Les idiomes et syntaxes des grands langages se retrouvent dans d'autres langages, ce qui facilite la transition, OCaml a "son style à lui" (juste cocorico). Rappel, les invocations de méthodes s'écrivent
objet#method()
et les pointeurs avec des points d'exclamations "!"... Le typage y est ultra-fort mais totalement implicite, ce qui vous interdit d'écrire qu'un int est un int lorsque vous en avez le besoin, vous contraignant à exécuter votre code pas à pas pour comprendre quel est le type de la variable en cours. -
OCaml étant un langage marginal, sa documentation, sa communauté, ses libs, son tooling, tout est marginal ! Je ne dis pas que c'est vide ou pourris, je dis juste que c'est incomparable face aux éco-systèmes PHP/Python/Java/Rust/anything else.
-
OCaml étant un langage de niche, les enseignants le maîtrisent très mal, ce qui a failli me faire quitter la programmation tellement les cours étaient prérâves il y a déjà bientôt 20 ans ! (damned, déjà)
Bref, encore une façon de gérer les choses à la française avec des outils français pour des français dans l'espoir de faire revivre un idéal français au pays des français.
Pareil, utiliser C alors que Rust vient d'entrer dans les langages bas niveau permettant de coder sur le kernel Linux et pour lequel Microsoft et IBM ont annoncé qu'elles l'utiliseraient pour leurs futurs systèmes, vraiment mais vraiment...
En fait c'est tout à fait à l'image du COVID, une gestion d'amateurs et une vision qui ne sait que tourner vers le passé en supposant que les rêves deviennent réalité comme par magie, en y croyant très fort.
@Lou fait bien de remonter ce problème car il est bien moins triviale qu'il ne le paraît !
En résumé, l'article de Pink relate le fait qu'Eloise, une femme cis dite "butch lesbian", c'est-à-dire une femme née femme et s'identifiant comme étant une femme, qui aime les autres femmes mais dont l'apparence est très masculine, rencontre des difficultés pour utiliser les toilettes publics. Pour faire simple Eloise est une lesbienne à l'apparence d'homme.
Et il ne s'agit pas là d'un handicap mais de son rapport aux autres et surtout du rapport des autres à elle !
En effet Eloise ressemble vraiment à s'y méprendre à un homme, en tout cas les codes vestimentaires et visuels qu'elle arbore, si l'image ci-dessous est bien la sienne, rendent difficile sa distinction avec les hommes d'une manière générale.
Du coup quels toilettes doit-elle utiliser ?
Celui des hommes ? Mais Eloise est une femme, ce serait donc l'apparence qui devrait primer sur le sexe ? Sur ce point je ne suis pas d'accord car bon nombre de pervers d'hommes n'auraient qu'à se travestir pour s'introduire dans les toilettes des femmes... Ce n'est juste pas possible.
Alors Eloise devrait utiliser les toilettes des femmes ? Mais dans ce cas, et moi-même je me serai faite avoir tant l'apparence d'Eloise est masculine, je lui aurai signifié qu'elle s'était trompée de toilettes et que ceux des hommes étaient à côté. Et là nous retombons dans le problème de départ où ce doit être épuisant pour elle de devoir s'expliquer, se justifier, encore et toujours, sur quelque chose qui finalement relève de l'intime et dont elle ne devrait pas avoir à parler auprès d'inconnus ; imaginez qu'à cette heure elle en est rendue de se faire accompagner par quelqu'un comme si elle était encore une enfant. (> <)
Reste la solution de toilettes triples. C'est-à-dire ayant un coin femmes, un coin mixte et un coin hommes.
Ceux gênés par l'autre sexe pourraient toujours choisir leurs toilettes non-mixtes et tous ceux qui ne rentrent pas dans les grandes cases des critères sociaux-culturels classiques pourraient utiliser sans peine ce qui devrait toujours être utilisé sans peine.
Ce n'est pas une solution miracle mais ce serait déjà un petit début je pense.
Parser des fichiers CSV avec la lib OpenCSV en Java et en Kotlin.
Extrait du petit code qui va bien pour une lecture de trèèèès gros fichiers :
try (CSVReader reader = new CSVReader(new FileReader("file.csv"))) {
String[] lineInArray;
while ((lineInArray = reader.readNext()) != null) {
System.out.println(lineInArray[0] + lineInArray[1] + "etc...");
}
}
Euh Elon ça existe déjà et ça s'appelle une forêt...
Quand un arbre pousse, la matière qui constitue son bois ne provient pas du sol ou de la lumière du soleil, elle provient du carbone présent dans l'atmosphère que la graine, puis l'arbuste, puis l'arbre vont piéger au moment de la photosynthèse.
Bref, on arrête de déboiser comme des dingues, on arrête de produire de l’électricité au charbon, on stock les énergies intermittentes dans des volants, on répartis le stockage sur l'ensemble du territoire juste à côté de là où l'on s'en sert et enfin on arrête de financer des industries polluantes.
En fait la solution est déjà là, juste qu'elle emmerde les riches dans leur business, alors certains préfèrent encore "donner 100 millions de dollars" à qui les aidera dans leurs délires et au passage s'offrir l'image d'être un des grands sauveurs de l'humanité. #Soupir
Cela fait pas mal d'années que je cherche un serveur web à embarquer dans mes applications à destination d'une JRE (Java Runtime Environment) et qui soit :
- Léger, quelques Ko maximum.
- Rapide à démarrer, quelques millisecondes maximum.
- Perfomant, qui encaisse une charge de plusieurs dizaines de milliers de requêtes par secondes sur mon core I5.
- Asynchrone, pour tirer partie du multithread.
- Compilable nativement, via Kotlin Native ou GraalVM.
- Ayant une syntaxe avec et surtout sans annotations, car la réflexion du code rend compliqué la compilation native.
- Libre, gratuit et interropérable.
- Présent dans le répo Maven Central.
- Modulaire, si j'ai besoin du routing alors je ne veux embarquer que les jars dédiés au routing.
Jooby répond à toutes ces conditions. Donc après avoir utilisé Glassfish (outch), Tomcat, Websphere (hur), Jonas (damned), Weblogic (hur again), Jetty, Sparkjava, Undertow, Javalin, Rapidoid et dernièrement Netty, je pense que je vais migrer vers Jooby qui en plus a de meilleures performances que les autres (d'un facteur 2 par rapport à son meilleur challenger, il est même au niveau des serveurs à destination du C++).
Pour @Strawberry ! Merci à @lenny pour le lien :)
@kysofer je suis tombée par hasard sur le référentiel des adresses françaises.
Je découvre Ungoogled Chromium, merci au rédacteur de @OpenNews pour le lien !
Si vous codez dans un langage à destination d'une JRE (Kotlin, Java, Scala, Groovy, etc) vous avez sûrement entendu parler de Spring Boot. Pour ce qui ne le connaissent pas, c'est LE framework qui est parti de rien (à l'origine c'était seulement Spring Framework), puis qui a grossi tout doucement depuis 15 ans et est devenu aujourd'hui un mastodonte aussi gros, lourd, pénible et lent à démarrer que l'ancien JEE (avec des Websphere et Weblogic, etc).
Mais en réalité est-ce que c'est mal ?
Par vraiment, Spring Boot pousse à produire du code en couche avec des singletons présents partout à chaque couche. Ce n'est pas comme cela que l'on écrit du code concis, découplé, court et maintenable, mais ça a le mérite de s'écrire vite, d'être simple pour des débutants et de fonctionner quand même (en tout cas au début). Après c'est un enfer à tester en terme d'écriture et de temps d'exécution mais bon, qui teste encore son code en 2021 ?
Alors quel est mon problème ?
Mon problème c'est que parmi tous les développements actuels que je constate chez mes clients sont couplés totalement à Spring Boot. Vous montez de version, vos développements risquent de péter, vous souhaitez quitter Spring Boot pour autre chose de plus rapide comme Quarkus, pas possible les libs ont été codées pour Spring Boot, d'ailleurs pour les utiliser aucune lib ne pourra se charger si vous n'avez pas Spring Boot car seul Spring Boot doit être en mesure de les instancier. #Folie
Et c'est ça mon problème, Java avait supprimé la problématique de nettoyage de la mémoire, Spring Framework avait supprimé la problématique de création des instances et Spring Boot supprime aujourd'hui la notion d'architecture (ce qui n'a pas du tout le même impact puisque ça touche à la capacité d'innover et de faire différemment), or un code propre qui soit fonctionnel et objet requiert la création et la destruction permanente d'instances immutables à cycle de vie ultra court (une action puis poubelle), ce qui est l'antithèse même des singletons omniprésents et poussés par Spring...
En synthèse :
Pour toutes ces raisons, Spring Boot va à mon sens à contre courant des meilleures pratiques de développement connues et reconnues à cette heure parce qu'il préserve les façons de coder d'il y a plus de 20 ans et venant de langages ni objets ni fonctionnels comme le C, pire encore les "développeurs Spring Boot" sont tellement à fond dans Spring Boot qu'ils n'arrivent même plus à penser leurs libs comme des éléments qui puissent s'utiliser en dehors de Spring Boot et c'est ce qui me fait dire que Spring Boot est un contre-choix et une fausse-bonne idée.
Je découvre le mot-clef expect
de Kotlin. Son objectif est de dire que pour une même classe, il va y avoir différentes implémentations en fonction de la plateforme.
Par exemple pour la classe (vide) :
expect class KMPDate(formatString: String) {
fun asString(): String
}
Nous aurons cette première implémentation pour Android :
actual class KMPDate actual constructor(formatString: String) { // 1
private val dateFormat = SimpleDateFormat(formatString) // 2
actual fun asString(): String {
return dateFormat.format(Date()) // 3
}
}
et cette seconde pour iOS :
actual class KMPDate actual constructor(formatString: String) { // 1
private val dateFormatter = NSDateFormatter().apply { // 2
this.dateFormat = formatString
}
actual fun asString(): String {
return formatter.stringFromDate(NSDate()) // 3
}
}
KPMDate n'est pas une interface mais bien une classe concrète avec plusieurs implémentions dites "platform-dependent" dans le même fichier.
Mieux encore, c'est compatible avec GraalVM et Kotlin native pour produire des binaires natifs (AMD64 et ARM64 principalement) compilés et linkés statiquement (+ compilation AOT + tree shaking pour les optims) sans avoir besoin d'une JRE d'installée sur l'environnement cible, donc parfait dans des conteneurs très légers par exemple :D
J'ADORE la voix graaaave du monsieur avec la chemise rouge <3 <3 <3 Sound so sexy :P
Il y a une autre raison non exprimée dans l'article incitant les fonds d'investissements à faire éclater l'euro-zone, et cette raison se constate dans les graphiques synthétisant le déséquilibre des balances TARGET2, explications :
Balance TARGET2 en juin 2020, source BCE site europa.eu
Comment ça marche les TARGETx ?
Pour faire simple, la monnaie publique est fabriquée et détruite en permanence par les institutions privées de crédit (c-à-d. BNP Paribas, Caisse d'Epargne, Société Générale, etc). Oui les banques privées ont le droit de créer de la monnaie publique, trop bien n'est-ce pas ? #Sarcasme
Quand quelqu'un contracte un crédit auprès d'une banque, de l'argent est créé (on appelle cette somme le "principal") et lorsqu'il rembourse son crédit, ce principal emprunté sera détruit au fur et à mesure. Le temps que l'argent correspondant à un crédit ne soit détruit, il peut circuler librement dans la zone euro via divers achats, par exemple :
- J'achète une maison.
- Puis le vendeur de la maison achète avec cet argent une voiture, une cuisine et paie l'école de danse de sa fille.
- Puis le vendeur de la voiture achète sa nourriture et se paie des vêtements.
- Puis le prof de danse va faire pareil, etc.
Au final, ce principal créé va se retrouver sur les comptes bancaires de différentes banques et celles-ci vont en faire quelque chose...
Quelque chose mais quoi ?
- S'il s'agit d'euros créés en France, alors ce sont des euros-francs, c'est-à-dire des euros dont la valeur est garantie par la Banque de France.
- S'il s'agit d'euros créés en Allemagne, alors ce sont euros-mark, c'est-à-dire des euros dont la valeur est garantie par la Bundesbank (l'équivalent de la Banque de France pour l'Allemagne).
Or il faut savoir que l'euro n'est pas une monnaie unique mais une monnaie commune, c'est-à-dire qu'il existe 19 monnaies différentes, chacune appelée "euro" dans leurs pays respectifs, et pour lesquels les taux de change sont tous fixés au ratio de 1 pour 1 par traité (cf. le TFUE).
Rappel d'économie, la notion de dévaluations compétitives
- Lorsqu'un pays produit beaucoup et avec un très haut niveau de qualité comme l'Allemagne, alors sa monnaie prends de la valeur par rapport aux autres monnaies. Ce faisant il deviendra plus difficile pour ce pays d'exporter ses produits puisque leurs prix augmenteront avec une monnaie plus forte.
- Lorsqu'un pays produit peu et avec un faible niveau de qualité comme la Slovénie, alors sa monnaie perd de la valeur par rapport aux autres monnaies. Ce faisant, il deviendra plus facile pour ce pays d'exporter ses produits puisque leurs prix baisseront avec une monnaie plus faible.
Cela créé des taux de change variables, ajustés en fonction de la productivité des pays et cela permet d'équilibrer les rapports de force entre les nations.
Maintenant imaginez deux choses :
- Que nous supprimions ce mécanisme d'équilibrage naturel en figeant les taux de change par traité.
- Que des pays comme l'Allemagne continuent de voir leur PIB grimper en flèche tandis que ceux comme la Grèce ou la Slovénie continuent de voir leur PIB baisser ou stagner.
Du point de vue des marchés financiers, cela signifie qu'avec 1 euro-slovène qui en réalité ne vaut rien, je peux acheter 1 euro-allemand qui vaut une fortune.
Imaginez maintenant qu'après 10 ans et 1200 milliards d'euros transférés de pays comme l'Espagne, l'Italie ou la Slovénie vers l'Allemagne, l'euro-zone venait à disparaître.
Alors mes euro-tolars (ndr. le tolar est l'ancienne monnaie de la Slovénie) convertis en euro-marks valent à présent une fortune !!! Parce que l'euro-mark, redevenant le Mark fera + 140 points de pourcentage et l'euro-tolar redevenant le Tolar fera moins 60 points de pourcentage (chiffres sortis au hasard mais globalement dans les attentes des marchés financiers). En tant qu'investisseur, il faut que je spécule contre l'euro et que je fasse tout mon possible pour faire éclater l'euro-zone.
Voilà une autre raison expliquant comportement des marchés face à l'euro, et la BCE ne s'y trompe pas, c'est la raison pour laquelle elle a créé les balances TARGET (sous le conseil avisé de l'Allemagne) afin de surveiller cette vague de fond devant laquelle elle sera impuissante, car comprenez-le bien, ce gain prodigieux des marchés sera payé par les retraites du peuple allemand et Angela ne le veut pas, d'où l'apparition de TARGET3 et des futurs euro-bonds...
@Sebsauvage mais oui cette mode des logiciels libres qui nous trahissent !
Récemment j'ai fait la promotion de Maven Daemon qui est un fork de l'outil de build Apache Maven dédié aux langages Java (et d'une manière générale à tous les langages qui tournent sur une JRE).
Et bien c'est en l'installant chez un client que je me suis rendu compte que l'outil envoyait une requête vers AWS à chaque commande (o_Ô) !!
Et même en essayant de grepper l'url dans les sources, impossible d'identifier où l'appel était codé ! Bref, je suis revenue à Apache Maven à défaut d'avoir un outil de build clean (le temps de produire un patch) :'(
@Warriordudimanche j'ai eu la même conversation avec mon conjoint qui a de la famille dans l'éducation nationale et ce dernier me dit que ce n'est pas une logique sanitaire qui est appliquée par le gouvernement mais une logique propagandiste essayant d'obtenir une société à l'idéologie contrôlée pour le bénéfice d'une ploutocratie.
Le message lui paraît clair : le travail n'est pas dangereux, donc continuez tous de travailler docilement et le plus longtemps possible pour relancer l'économie (et soutenir les investissements du grand actionnariat mais ça faut pas le dire). Ce sont nos activités ludiques qui sont dangereuses, alors cessez ces plaisirs inutiles et improductifs et servez votre mère patrie la Chine France.
Dès que l'on part du principe que les élus ne servent que les intérêts de ceux qui ont financé leur campagne électorale, c'est-à-dire les 1% les plus riches, alors oui le discours du gouvernement a du sens :
- Des entreprises sans travailleurs font perdre les sommes investies par les actionnaires, il faut donc autoriser leurs activités.
- Les gens ne peuvent pas aller travailler sans transports, ils faut donc les maintenir.
- Les gens ne peuvent pas travailler si leurs enfants ne sont pas gardés, il faut donc réouvrir les écoles.
- Écoles, entreprises et transports en commun sont des foyers de contamination, ne pouvant pas annuler cette réalité, il faut détourner les regards de ce problème, ce sont vos plaisirs personnels qui sont à l'origine de la pandémie, ayez honte et travaillez plutôt, au moins au travail vous êtes en "sécurité" !
Nous sommes des prolétaires, eux "l'élite", nos intérêts diverges, notre santé ne les intéresse pas. Il n'y a pas d'hyprocrisie, juste un jeu de dupes admis fût un temps par nos anciens à une époque où l'on pouvait encore compartimenter l'information, aujourd'hui les consciences se libèrent à cause d'internet qui pose problème au contrôle de cette information et surtout à sa segmentation (un mec qui lisait le Figaro ne lisait pas Libération par exemple, donc c'était facile de dire quelque chose à l'un et son contraire à l'autre).
Guy Debord avait raison, nous sommes bien rentrés dans l'ère de La société du spectacle où l'irréel du spectacle des médias se superpose à la réalité du réel et où le réel de la réalité devient un iréel masqué par un spectacle permanent d'images retravaillées et émanant des médias détenus par une poignée de personnes.
Du coup comment les masses peuvent-elles encore croire au réel s'il n'est jamais présenté comme tel ?
@Dukeart tu fais bien, ta ligne de conduite est celle à tenir.
Pour compléter toute cette affaire allant de l'assaut du Capitole à la suppression du compte Twitter de Trump j'ai pas mal de réflexions venant des internets et quelque unes d'entre-elles ont marqué mon esprit.
Une traduction possible de la première serait :
Un gouvernement censure sur son territoire un opposant politique et tout le monde hurle "à la tyrannie"... Une entreprise privée censure mondialement un opposant politique et tout le monde s'en fiche...
Une autre est amusante car elle montre l'aspect orientation et manipulation propagandiste de l'information :
Trump a commandité environ 30 bombardements par an alors qu'Obama, prix Nobel de la Paix, était à environ 290. En même temps Trump n'a pas enfermé des millions de musulmans dans des goulagues mais ouf, son compte Twitter est enfin fermé à ce fâcho-nazi... Follow les comptes toujours actifs d'Obama et Xi Jinping <3
Une autre remarque vient du vidéaste Trouble Faits lorsqu'il explique que les lois Gayssot et consorts ne servent à rien à part à offrir au pouvoir en place les moyens de museler ses opposants.
En effet, si un mec dit une chose illégale (appel au meurtre, au génocïde, glorification du racisme) et bien il peut déjà être sanctionné pour ça (emprisonnement, amende, etc). Et si ça n'est pas illégal, alors @Dukeart il faut faire exactement ce que tu dis, dialoguer avec la personne, dépolariser le débat, réapprendre à communiquer avec ses ennemis pour en faire des amis ou au moins parvenir à faire société.
Car sans l'option du dialogue, seule reste la guerre ! Mais tristement les bien-pensants veulent la guerre, sont-ils seulement prêts à en payer les conséquences ? Comprennent-ils seulement ce qu'implique la guerre pour eux et pour leurs proches ?